LA REVUE DE PRESSE
29 novembre 2022
C’est l’heure de notre revue de presse mensuelle pour faire un petit tour d’horizon des actualités qui ont récemment marqué les secteurs de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie. Nous avons sélectionné, pour vous, les articles qui ont retenu notre attention et qui nous ont permis de mieux appréhender le contexte économique actuel, de décrypter des tendances de fond et de détecter les investissements marquants du moment.
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C’est un constat fait par Vincent Cudkowicz, Directeur Général de BienPrévoir. Si l’immobilier de tourisme retrouve des couleurs, après une période complexe, sa caractérisation a évolué : plus durable, plus européen, plus authentique. Il faut dire qu’un facteur macro-économique joue en cette faveur : la baisse de l’euro, qui tend à concentrer la consommation touristique dans la zone euro. Pour autant, si les indicateurs semblent tourner au vert, Vincent Cudkowicz le rappelle : il reste préférable « de se positionner sur des solutions d’investissement collectif et diversifié ». (Mieux Vivre)
Cela pourrait paraître surprenant. C’est pourtant dans la logique de sa stratégie de développement. Accor, en rachetant en totalité Paris Society, mise sur la restauration branchée pour booster son offre hôtelière, à l’heure où « vendre des chambres d’hôtels ne suffit plus pour se différencier ». Il s’agit donc pour le géant de l’hôtellerie de compléter son offre, en créant un écosystème global. Cette approche, qui vise à attirer et à fidéliser une clientèle exigeante, se retranscrit par le développement et la promotion du programme de fidélité All. (Radio Classique)
La Foncière des Alpes a une mission : développer les lits chauds dans les Alpes. Créée en 2015, elle fait un point d’étape, avec des chiffres qui permettent de mesurer avec précision l’impact des investissements menés en moins d’une décennie : acquisition de neufs établissements, 6000 lits chauds créés, et 475 millions d’euros investis sur le territoire. Dernier projet en date, validé très récemment : un hôtel quatre étoiles à Val Thorens, qui sera exploité par Mama Shelter. (Le Dauphiné)
C’est ce qu’ont décrypté trois acteurs majeurs de la réservation en ligne. Leur conclusion ? Les réservations à la campagne seront en hausse l’année prochaine, d’après les premières données à disposition. En optant pour des destinations moins connues, et donc plus inattendues, les touristes chercheront à profiter de la nature et des grands espaces, afin de (re)découvrir les beaux territoires français. Mais quelle région bénéficiera le plus de cette nouvelle tendance de fond ? Réponse : l’Alsace, avec des réservations en hausse constante. Sur ce territoire, la demande moyenne a fortement augmenté, allant jusqu’à bondir de 60% par endroit sur la dernière année. (Le Progrès)
Alors que la crise de l’énergie inquiète les professionnels, les stations de ski pyrénéennes se veulent moins énergivores et cherchent, par conséquent, et par tous les moyens, à réduire leurs dépenses. Ainsi, les domaines skiables ont une ambition : réduire leur facture énergétique de 10%. Parmi les axes de travail et les sources d’amélioration : réduire la vitesse des remontées mécaniques en fonction du volume de fréquentation, limiter la fabrication de neige artificielle et baisser la température des bâtiments. (France 3)
Éric Cosserat, Président de Perial AM, décrypte la conjoncture du marché immobilier, et commente ses évolutions probables. Pour lui, avec la hausse des taux d’intérêt, nous sommes à « la fin d’une époque, d’un cycle économique ». Ainsi, il anticipe au global une hausse des achats en fonds propres, ce qui devrait notamment bénéficier aux SCPI. Dans l’interview, Éric Cosserat évoque également une baisse probable des prix de l’immobilier, ou à minima une hiérarchisation des taux de rendement. En résumé, le marché connaît une véritable mutation, forte et rapide. Pour autant, il l’assure : « les SCPI ont la capacité de résister ». (Pierre Papier)
C’est une question croissante en Île-de-France, où la reconversion des bureaux vacants en logements est de plus en plus envisagée. Depuis la crise, le nombre d’espaces de travail inexploités a quasiment doublé. Il s’agit de la conséquence directe d’une stratégie d’optimisation immobilière menée par la plupart des entreprises, permise notamment grâce au développement du télétravail et à la démocratisation du flex-office. Alors, est-ce une solution pour contrer la pénurie de logements sur le territoire ? C’est en tout cas l’avis de l’Institut Paris Région (IPR), qui juge crédible de doubler le volume de reconversions. (Le Figaro)
C’est le sujet abordé par Pierre Papier, en se basant sur une étude menée par l’ASPIM et EY. Objectif : étudier l’impact économique, sociétal et environnemental des fonds immobiliers non-cotés sur le territoire français. Parmi les chiffres à retenir : ces fonds représentent 2 milliards d’euros de contributions fiscales, 1,8 millions de salariés hébergés en France et 4 millions d’épargnants français. À noter également la forte présence des fonds français à l’échelle européenne. (Pierre Papier)
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