LA REVUE DE PRESSE
28 mars 2023
HoliProject vous présente sa revue de presse du mois de mars, consacrée aux secteurs de l’immobilier et du tourisme. Nous avons sélectionné pour vous les actualités les plus marquantes de ces dernières semaines, afin de vous permettre d’avoir une vue globale du marché, de comprendre les mutations actuelles et d’identifier plus précisément les nouvelles opportunités d’investissement.
Temps de lecture : 5 minutes.
C’est la question à laquelle répond Pierre Papier, après le record de collecte enregistré par les SCPI, pour atteindre 10,1 milliards d’euros. Qui en a profité ? Les SCPI santé restent en tête, malgré une baisse de régime, ce qui explique pourquoi Corum a ravi à Primonial le titre de gestionnaire le plus collecteur. La Française REM a également enregistré une forte hausse de collecte, se hissant ainsi à la troisième place. (Pierre Papier)
44 millions de visiteurs en Île-de-France en 2022, soit 95% de plus par rapport à l’année antérieure. Le chiffre peut être perçu comme une bonne nouvelle. Pourtant, c’est encore loin d’un retour à la normale. Le différentiel reste de 12% par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid. La principale raison ? L’absence des touristes asiatiques, notamment en provenance de Chine et du Japon. Ainsi, l’Île-de-France a principalement attiré, l’an dernier, des Français, des Américains et des Britanniques. La situation devrait être nettement plus favorable cette année. (Les Echos)
Un collectif d’acteurs de l’immobilier, de l’aménagement, de la construction et de l’énergie s’est réuni pour répondre à l’appel à projets de l’Ademe. Parmi eux : SNCF Immobilier, Groupama Immobilier, et GRDF. Objectif : explorer l’approche low-tech de l’immobilier pour répondre aux enjeux des villes de demain. « Nous avons identifié huit caractéristiques essentielles d’un bâtiment low-tech », explique Catherine Papille, Directrice RSE de BNP Paribas Real Estate, dont l’entreprise a récemment inauguré son nouveau siège social à Boulogne-Billancourt. Sobriété, robustesse, utilité, impact social : tout est pris en compte pour donner vie à un immobilier d’entreprise durable. (Les Echos)
Le phénomène n’est pas nouveau, mais se confirme : les marques sont de plus en plus nombreuses à investir dans l’hôtellerie. Tout a commencé en 1964, quand Ikea avait ouvert son premier boutique-hôtel pour mieux mettre en avant ses produits. Avec une idée : « dormir dans un showroom ». Depuis, de nombreuses marques ont suivi le pas : Lego, Armani et Bulgari. Leur ambition : proposer une expérience unique et originale à leurs clients, avec un univers bien loin des standards habituels. Dernière en date : la Maison ELLE, où les chambres célèbrent la mode. « Toutefois, l’hôtellerie est un secteur où l’on fait peu de marge, modère Mark Watkins. Les investissements sont importants, les retours mesurés ». (Le Journal du Dimanche)
Jean-Michel Frélastre, docteur en économie du tourisme, a accordé une excellente interview à Nice Matin, dans laquelle il évoque les parallèles entre les stations balnéaires et les stations de montagne. Toutes deux sont confrontées à des défis communs, notamment au niveau des conditions météorologiques, quand la neige ou les températures ne sont pas au rendez-vous. Parmi les principaux enjeux auxquels elles devront être capables de répondre : la diversification de l’activité, le développement d’une offre multi-saisons, ainsi que l’apport de solutions concrètes aux problématiques de logement rencontrées par les saisonniers et la population locale. (Nice Matin)
« 2022 a été extraordinaire, on n’attendait pas ça », confie Sébastien Bazin, PDG du Groupe Accor, à la publication des résultats annuels. Le géant français de l’hôtellerie a ainsi dégagé un bénéfice net de 402 millions d’euros en 2022. « L’année 2023 sera encore meilleure », annonce-t-il. « J’espère plus de 10% ». Il compte notamment sur le retour des 150 millions de touristes chinois pour confirmer l’excellente tendance de l’entreprise, qui compte plus de 1500 établissements à travers le monde, répartis dans 110 pays. Au cours de son interview sur BFM Business, il a également fait le point sur les mutations actuelles du marché et sur les nouvelles tendances du secteur. (BFM Business)
Dans son dernier rapport, la fondation Jean Jaurès est affirmative : le bureau fait de la résistance. « Une grande majorité des salariés souhaite encore s’y rendre, au moins la moitié de la semaine ». Et contrairement aux tendances que l’on entend ici ou là, le bureau individuel et le bureau partagé sont les plus répandus aujourd’hui, bien loin de l’open-space. Le flex office reste marginal, ne concernant que 6% des travailleurs. De quoi apporter des indices, pour les investisseurs, sur la manière d’imaginer l’immobilier d’entreprise de demain. (Hello Workplace)
Fixer des quotas de visiteurs dans les sites touristiques les plus prisés ? C’est une tendance qui se répand, et qui pose de vraies questions aux professionnels du tourisme. Nouvel exemple avec l’île de Bréhat, en Bretagne, qui envisage à son tour d’instaurer une jauge cet été pour limiter les flux de visiteurs. Objectif : réguler la fréquentation de l’île, qui compte 400 habitants et qui reçoit jusqu’à 6 000 visiteurs par jour en été. D’autres sites touristiques pourraient également utiliser le big data et l’intelligence artificielle pour fixer des seuils de fréquentation. (Radio France)
Dans Hospitality-On, Pascal Donat, Président de Valotel France, nous parle du lancement de la Maison ELLE, une nouvelle marque hôtelière dont son Groupe assure l’exploitation en Europe, en Asie du Sud-Est et au Japon. Plus qu’un média, ELLE devient ainsi une expérience à part entière. « C’est la première fois qu’un média est transformé en marque d’hôtellerie », explique-t-il. Le concept a été bien reçu par la presse et par les collaborateurs. « Nous arrivons à capitaliser sur cette marque suffisamment puissante. Notre RevPAR net progresse et nous nous réapproprions notre clientèle ». (Hospitality-on)
Malgré un contexte économique incertain, les résultats de la fréquentation hôtelière en France cet hiver s’avèrent positifs, tant à la montagne que sur le littoral. La fréquentation hôtelière a même quasiment retrouvé son niveau d’avant pandémie, alors que le revPAR a considérablement augmenté : +18,8% par rapport à 2019. Parmi les régions qui ont pleinement profité de cette dynamique : l’Atlantique Sud, la Bretagne, ainsi que Paris. La capitale a notamment été boostée par le Salon International de l’Agriculture. (Hospitality-on)
Le tourisme d’affaires connaît une reprise après la pandémie, avec une croissance attendue jusqu’en 2027, pour atteindre à terme 829 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale. Pour les entreprises, le voyage d’affaires devient même un réel levier en matière de marque employeur, afin de fidéliser plus facilement des employés. Pour autant, de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux, et face à un contexte économique complexe, elles doivent trouver un juste équilibre entre autonomie des salariés, réduction du bilan carbone et sobriété financière. (Tourmag)
Laurent Boissin, Directeur Général adjoint de Perial AM, a accordé une interview à Pierre Papier. « Les SCPI sont en voie de banalisation dans le marché de l’épargne », confie-t-il, alors même que ces dernières ont collecté plus de 10 milliards d’euros en 2022 : un record. « Sans doute parce que la SCPI est une solution adaptée aux problématiques de la retraite ». À noter que les rendements des SCPI ont été résistants en 2022, avec une performance moyenne de 4,53%. Une tendance qui devrait être confortée en 2023. L’entretien a été également l’occasion d’évoquer la stratégie de Perial, avec un objectif en tête : diversifier ses investissements sectoriels et géographiques. (Pierre Papier)
Une dizaine de nouvelles SCPI ont été lancées en 2022 en France, dont 4 SCPI fiscales, 2 SCPI dédiées à la santé et à l’éducation, ainsi que des SCPI européennes et une SCPI logistique. Cela porte ainsi le nombre de SCPI existantes à 205. La plupart ont une caractéristique commune : se développer à l’échelle européenne, voire internationale. « C’est le cas par exemple de Transitions Europe. La première SCPI gérée par Arkéa REIM, diversifiée, entend investir jusqu’à 80% de ses actifs hors de France ». (Pierre Papier)
Voir nos derniers articles