LA REVUE DE PRESSE

30 mai 2023

Janvier 2023 : la revue de presse de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie

C’est la première revue de presse de l’année, consacrée aux secteurs de l’immobilier et du tourisme. Objectif : détecter et comprendre les tendances de fond du marché, les opportunités d’investissement et les actualités qui ont marqué ces dernières semaines. Nous avons donc sélectionné les dix articles que nous avons trouvés les plus pertinents.

Temps de lecture : 5 minutes.

INVESTISSEMENT : TROIS ANGLES D’ATTAQUE POUR LES SCPI

Pour contrer l’instabilité économique actuelle, les investisseurs s’orientent de plus en plus vers des secteurs de niche, en s’intéressant notamment de près aux SCPI qui misent sur l’enseignement, la santé et l’immobilier allemand. Il faut dire que ces produits permettent des taux de rendement attractifs, comparables à l’immobilier de bureau, le tout avec un niveau de risque maîtrisé. Cette tendance devrait s’accentuer au cours des prochains mois, d’après les prévisions de Selexium. (Selexium)

TOURISME : LE RETOUR DES VOYAGEURS CHINOIS

Un retour définitif à la normale ? C’est en tout cas une étape clé : les touristes chinois sont très attendus après trois années de restrictions liées à la Covid-19. D’ailleurs, en France, les acteurs du tourisme se préparent déjà pour répondre aux attentes de cette clientèle privilégiée, qui dépense en moyenne deux à trois fois plus que les touristes américains. Le Point prévoit : « le tourisme chinois sera différent d’avant la pandémie et les voyageurs chinois ne reviendront réellement qu’à partir du mois d’avril ». (Le Point)

TOURISME : QUEL AVENIR POUR LA MONTAGNE ?

Repenser notre rapport à la montagne pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Certes, le taux de réservation en stations retrouve de belles couleurs cet hiver, et ce malgré l’inflation. Mais les perspectives, amenant à une perte de 25% de l’enneigement d’ici 2050, poussent les acteurs du tourisme à mener des initiatives durables et à imaginer des innovations sociales, comme la mise en place de labels. « Les plus jeunes sont sensibles aux sujets environnementaux », explique Cécile Revol, DG Sunweb France. S’adapter, c’est donc « assurer une pérennité financière pour les professionnels de la montagne ». (Forbes)

IMMOBILIER : L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES BUREAUX

Flexibilisation, réglementations, certifications : investir dans l’immobilier tertiaire oblige les SCPI et les entreprises à prendre en compte de plus en plus de paramètres. Parmi eux : l’impact environnemental de l’actif. « Les immeubles sortis de terres ces dernières années sont de plus en plus souvent labellisés pour attester de la réduction de leurs émissions de CO2 », explique l’article. Ce qui amène par conséquent à porter une attention toute particulière aux matériaux utilisés, ainsi qu’à la durabilité du bien. Objectif : garantir une attractivité et une rentabilité de l’actif dans la durée. (Forbes)

HÔTELLERIE : UN SECTEUR AVEC UNE VRAIE CAPACITÉ DE RÉSILIENCE

« L’hôtellerie-restauration est un vieux métier qui s’est toujours relevé des crises ». Le titre l’interview de Inès Blal, accordée au Figaro, donne le ton. La Directrice de l’EHL Hospitality Business School analyse en effet la situation actuelle du secteur et ses perspectives avec sérénité. Que faut-il retenir, après trois ans marqués par la pandémie de la Covid-19 ? D’un côté, l’explosion de la demande. De l’autre, des établissements qui font face à une pénurie de main-d’œuvre inédite. La raison principale : des attentes nouvelles de la part de la jeune génération « attachée au triptyque travail, salaire, impact ». (Le Figaro)

IMMOBILIER : LES ACTIFS LES PLUS RENTABLES SONT-ILS À LA MONTAGNE ?

C’est la question que pose BFM Business. D’après une étude de Prello, la montagne est devenue, au fil des années, une réelle opportunité en matière d’investissement immobilier, tout aussi pertinente que sur le littoral. « On trouve ainsi des rendements autour de 11% ou 12% à Valmeinier en Savoie ». Même chose dans les Hautes-Alpes. En revanche, point d’attention important à prendre en compte avant d’envisager un investissement : dans les stations, 50% du parc est constitué de passoires thermiques. (BFM TV)

IMMOBILIER : COUP D’ARRÊT POUR L’IMMOBILIER DE BUREAU 

Les investissements en matière d’immobilier de bureau connaissent « un ralentissement extrêmement brutal », avec une baisse de moitié sur le dernier trimestre, en comparaison à l’an dernier. Les raisons : la hausse des taux d’intérêt, un marché qui se crispe et la hausse accélérée du télétravail. Néanmoins, la CBRE reste optimiste et anticipe une reprise au second semestre 2023, même si rien n’est encore certain. (BFM Business)

IMMOBILIER : UNE ANNÉE RECORD POUR L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Si le dernier trimestre a été une période d’attentisme pour les investisseurs, l’immobilier d’entreprise a malgré tout connu une très bonne année, en 2022, avec des investissements records. L’article du média Pierre Papier met notamment l’accent sur l’immobilier de santé, qui « offre un couple rendement-risque compétitif », et sur les bonnes performances de l’immobilier de bureau. En résumé : on assiste à une « concentration des acheteurs sur quelques marchés bien établis », explique-t-on. (Pierre Papier)

TOURISME : LE TOURISME MONDIAL RETROUVE SON NIVEAU

La levée des restrictions sanitaires en Chine laisse présager une bonne année pour le tourisme international, qui devrait retrouver en 2023 entre 80% et 95% de son niveau habituel, en comparaison avec l’avant Covid-19. Parmi les deux régions qui devraient retrouver le plus rapidement des chiffres semblables à la période pré-pandémie : l’Europe et le Moyen-Orient. En revanche, avec l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, il est fort probable que les voyageurs soient amenés à réduire leurs dépenses. (L’Écho Touristique)

IMMOBILIER : LA DÉCARBONISATION DE L’IMMOBILIER DE BUREAU

Oui, en France, une baisse des émissions de CO2 des bâtiments de bureau est à noter. Seulement, selon l’Observatoire de l’immobilier durable, le compte n’y est pas. Pas du tout même. Car entre 2010 et 2021, la diminution annuelle moyenne n’est que de 2,2%, soit près de deux fois moins que l’objectif initialement fixé à l’échelle nationale. Le rythme de la décarbonisation reste donc décevant, et des leviers restent à implémenter pour accélérer la dynamique. (Le Moniteur)

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