LA REVUE DE PRESSE
27 décembre 2022
Dernière revue de presse de l’année. Nous faisons aujourd’hui un tour d’horizon des actualités qui ont marqué ce mois de décembre en matière d’immobilier, de tourisme et d’hôtellerie. Parmi les informations clés à retenir : une baisse des réservations à Noël, le renouveau pour Pierre & Vacances, le léger recul de la collecte des SCPI, etc.
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« Avec l’augmentation du risque climatique, certains actifs risquent de subir des dépréciations inattendues, des dévaluations », explique-t-on dans Allnews. En matière d’immobilier hôtelier, les fonds d’investissement doivent désormais relever un nouveau défi : s’assurer de la conformité de leurs actifs dans la durée, en garantissant de hautes performances énergétiques pour chaque bien. Objectif : « protéger les actifs à l’épreuve du futur », bien plus que « capturer la valeur du greenium ». (Allnews)
Presque toutes les destinations sont concernées : les réservations sont en recul par rapport à l’année dernière : la mer (-21%), la campagne (-28%), la montagne (-23%), l’outre-mer (-53%). Seul type de destination qui s’en sort dans ce contexte compliqué : la ville, en essor à hauteur de 45%. Principale raison : l’inflation. À noter également les bonnes performances enregistrées par les acteurs du tourisme dans les Vosges. (TendenceHotellerie)
« Nous sommes un groupe en mouvement ». C’est par ces mots que Franck Gervais, PDG de Pierre & Vacances – Center Parcs, a introduit les résultats financiers du Groupe sur l’exercice 2021/2022, avec une hausse de 68% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019. Pour la suite, le Groupe lance un plan ambitieux de réduction des coûts d’environ 60 millions d’euros d’ici à 2026, avec une restructuration du pôle immobilier. (Hospitality-On)
Quels seront les actifs les plus porteurs en 2023 ? C’est la question à laquelle a cherché à répondre Les Echos, alors que le contexte inflationniste, les tensions géopolitiques et la menace de récession économique complexifient les décisions d’investissement. Si l’immobilier de bureau résiste, des alternatives plus originales émergent. Parmi elles : l’immobilier d’enseignement, ainsi que l’immobilier de santé. Autre tendance : l’Allemagne continue d’attirer les investisseurs. (Les Echos)
Remontée des taux d’intérêt, contexte inflationniste : David While, de Primonial REIM, fait le point sur la situation des SCPI. Son constat : « après une année de reprise en 2021 honorable, 2022 aura été une année excellente, avec des capitalisations records ». En revanche, difficile de prévoir avec exactitude la tendance des mois à venir, dans l’attente des futures décisions des banques centrales. « Pour les SCPI, il n’est pas exclu que la période 2023 soit moins flamboyante que 2022 en termes de collecte ». (Boursier.com)
Inflation, hausse des salaires, retour des touristes : pour de multiples raisons, les prix des chambres d’hôtel ont fortement augmenté au cours des derniers mois, atteignant un prix moyen de 107 euros en 2022, soit 27% de plus que l’année précédente. Mais ce ne sont pas les seules explications. Autre facteur : le besoin, pour les établissements hôteliers, de combler le manque à gagner des années de pandémie. (Le Monde)
Plusieurs foncières cotées ont récemment « procédé à des augmentations de capital ou à des émissions obligataires ». Pourquoi ? C’est la question à laquelle PierrePapier a répondu dans son article. La raison principale : réduire leur niveau d’endettement, « dans un contexte de baisse modérée mais amorcée des valeurs d’actifs ». Pour Laurent Saint Aubin, spécialiste de l’immobilier européen, c’est un bon signe : « ces opérations témoignent de la disponibilité de capitaux ». (Pierre Papier)
D’après PierrePapier, les SCPI, toutes typologies confondues, ont moins collecté au troisième trimestre, avec une baisse de 0,3Md€ par rapport au deuxième trimestre. Pour autant, la collecte reste à des niveaux exceptionnels, en comparaison à 2019. À noter que les SCPI de bureau et les SCPI diversifiées restent celles qui, à nouveau, ont collecté le plus. (Pierre Papier)
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