4 septembre 2023
LA REVUE DE PRESSE
28 septembre 2022
Immobilier, tourisme, hôtellerie : aujourd’hui, HoliProject présente sa revue de presse du mois de septembre. Nous avons ainsi sélectionné huit articles qui ont marqué ces dernières semaines, permettant de mieux comprendre les tendances et les actualités du marché.
Temps de lecture : 5 minutes.
L’immobilier de bureau est en pleine mutation, avec la réduction des surfaces occupées par les entreprises. C’est une conséquence directe de la démocratisation du télétravail et des nouveaux usages qui s’accélèrent depuis les confinements. Au centre des priorités aujourd’hui : créer une expérience collaborateurs et des espaces de travail de qualité. Cela se traduit naturellement par une montée en gamme des locaux et un meilleur niveau de service.
Au cours d’une interview riche en enseignements, le directeur général d’Advenis REIM, gestionnaire notamment des SCPI européennes Eurovalys et Elialys. Il est notamment revenu sur la notion de diversification géographique des actifs, complémentaire à la diversification sectorielle. Pourquoi ? Pour sécuriser et stabiliser un portefeuille dans la durée, mais aussi pour créer de la valeur. « La France ne représente aujourd’hui qu’environ 15% du volume des transactions opérées en Europe. Se concentrer sur un seul marché, c’est donc se priver de 85% à 90% de la création de valeur en Europe ».
C’est un excellent article de Benoît Meyronin sur Forbes qui met l’accent sur un changement de paradigme. À l’heure de la sobriété, le Conseil national de l’ordre des architectes appelle à rénover plus qu’à construire et à privilégier une architecture modulaire pour mieux penser et utiliser l’espace. Une manière de s’adapter efficacement aux problématiques environnementales et à la pérennisation du travail hybride.
Les chiffres de la SNCF le confirment : la saison touristique a été dense en France, malgré l’inflation et les incendies, avec 23 millions de voyageurs. D’après ProTourisme, le nombre de nuitées en hôtellerie a augmenté de 2% par rapport à l’avant-pandémie. Selon Gîtes de France, les taux d’occupation au niveau national ont même atteint 86% sur le mois d’août. Le grand gagnant : le littoral, destination favorite pour les touristes, avec une progression notable par rapport à 2019, notamment sur le mois de juillet.
Si la campagne et le littoral sortent grands gagnants de la saison estivale, la montagne reste attractive. Mais c’est surtout la fréquentation annoncée sur les mois de septembre et d’octobre qui étonne, principalement grâce au retour de la clientèle étrangère, et notamment britannique. Ainsi, le tourisme quatre saisons continue de se développer à la montagne pour s’étendre durablement hors des vacances scolaires, à l’automne et au printemps.
Laurent Boissin, Directeur Général Adjoint en charge du Fund Management au sein de PERIAL Asset Management, a répondu aux questions de BFM Business. Pour lui, dans un contexte perturbé par l’inflation et les tensions géopolitiques, « l’immobilier fait figure de valeur refuge », permettant notamment au marché des SCPI d’afficher sa résilience. Il estime que la stabilité réside dans la diversification typologique (différents secteurs d’activité) et géographique des actifs.
Dans l’Écho Touristique, on s’intéresse à une décision locale qui pourrait rapidement s’étendre à d’autres territoires français. Après une longue bataille juridique, la Communauté d’agglomération Pays basque peut désormais appliquer sa mesure qui vise à lutter contre l’expansion des meublés de tourisme au Pays basque, et dont la plateforme Airbnb est le symbole. Cela concerne plus de 16000 biens sur une zone tendue de 24 communes. « La mesure de compensation oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l’année pour compenser un logement transformé en meublé touristique », explique le journaliste.
L’article du Moniteur s’intéresse à l’envolée des coûts de construction qui commence à peser sur la production de biens neufs. Les raisons de cette augmentation : les perturbations des chaînes d’approvisionnement en matériaux sous l’effet de la pandémie, de la flambée des prix de l’énergie et des tensions géopolitiques. Les effets se font déjà ressentir concernant la construction de logements neufs, avec une baisse des mises en vente d’environ 11% par rapport à 2021, selon les données de la Fédération des Promoteurs Immobiliers.
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